Alger, El Moudjahid, 08/05/2010 – Le peuple algérien, fier et digne, a célébré, le 8 mai 2010, le 65e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945 dans la tristesse et le recueillement à la mémoire des 45.000 civils algériens sauvagement assassinés par l’ordre colonial, au moment où le monde entier fêtait la victoire sur le nazisme.

Un acte abject, barbare, inhumain qui a permis au peuple algérien pacifique de découvrir de près le vrai visage du colonialisme, et, partant, prendre conscience de la nécessité de le combattre par tous les moyens, jusqu’au recouvrement de ses droits légitimes à la liberté et à l’indépendance.

Sétif, Guelma, Kherrata, Saïda, l’opinion publique internationale, et, notamment française, témoigne encore de l’horreur de la répression, des tortures, des assassinats collectifs perpétrés par les forces coloniales sur les populations civiles désarmées.

Un véritable crime contre l’humanité que la France, en l’occurrence l’ancien occupant colonial, refuse obstinément à reconnaître, et, par conséquent, demander pardon au peuple algérien victime.

Pourtant, c’est un des meilleurs moyens de tourner cette page d’histoire, et d’œuvrer en commun à la construction d’un vrai partenariat pour la coopération entre les deux pays. C’est là une profonde conviction du peuple algérien.