Le forum africain d’investissements et d’affaires a pris fin, lundi à Alger, après trois jours de travaux axés essentiellement sur la promotion du partenariat et l’investissement dans le continent.
A l’issue de cette rencontre économique, des participants ont affirmé que ce forum leur a permis de rencontrer leurs homologues algériens pour examiner les opportunités de partenariat et d’affaires afin de concrétiser d’éventuels projets communs.
Dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture des travaux du Forum, M. Lamamra, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a précisé que cette rencontre constitue un pas qualitatif franchi par l’Algérie pour permettre aux Africains de discuter entre eux mais, dans un cadre non-conventionnel, indiquant qu’il s’agit « d’une rencontre d’opérateurs économiques qui partagent le même engagement pour le développement de l’Afrique ».

Le Forum coïncide avec l’entame par l’Algérie de la mise en œuvre d’un nouveau modèle de croissance économique et intervient au moment où l’Afrique « a lancé la mise en oeuvre de décisions stratégiques prises par les chefs d’Etat et de gouvernement pour stimuler l’intégration économique à travers la création de la zone de libre échange et la réalisation de plusieurs projets d’infrastructures adoptés dans le cadre de l’initiative du Nepad, a-t-il indiqué.
Il a rappelé que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika est l’un « des initiateurs du Nepad », réaffirmant que « l’Algérie s’engage pleinement à réaliser les objectifs et la stratégie tracés dans le cadre du Nepad ».
L’Algérie qui voit désormais en l’Afrique « une profondeur stratégique a investi dès son indépendance dans ce continent et détient une plus-value que nul ne peut la rivaliser », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, M. Lamamra a affirmé que plusieurs questions étaient à l’ordre du jour de ce Forum dont les différents obstacles entravant la promotion de l’investissement dans le continent », notant que le Forum sera sanctionné par des recommandations qui seront soumises au gouvernement algérien et d’autres aux instances africaines chargées de la promotion de l’investissement.
Il a ajouté que la rencontre d’Alger se veut « une occasion pour les opérateurs économiques de ces pays pour présenter devant les participants les besoins de leurs pays » dans le cadre « de la dimension de solidarité qui caractérise ce Forum ».