L’Algérie a abrité du 14 au 16 mai, la première Assemblée Générale d’Afripol, organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (UA), avec la participation des chefs de police africains et des responsables d’institutions policières régionales et internationales. A l’issue de ces travaux, l’Algérie a été choisie pour diriger l’Afripol pour une durée de deux ans.
Les règlements intérieurs de l’AG et du Comité directeur ont été débattus durant la rencontre, outre la désignation du président et des membres des Comités directeurs d’Afripol et la définition des cadres généraux de coopération entre les instances de police tant aux niveaux national, régional que continental et international.
Cette rencontre qui intervient après l’adoption des lois par les chefs d’Etats et Gouvernements africains lors des travaux du 28ème sommet ordinaire de l’Union africaine tenu fin janvier 2017 à Addis Abeba, se veut une consécration effective du mécanisme d’Afripol qui est une organisation de coopération policière africaine visant à améliorer « l’efficacité » des services de police africains à travers l’échange d’informations et d’expériences en matière de lutte contre le crime transnational et le terrorisme, outre l’assistance technique partagée.
Ce Mécanisme promeut la coopération policière régionale et rapprochera les vues des chefs de police en termes d’évaluation des risques, de définition des politiques, de renforcement des capacités institutionnelles de police dans le domaine de la formation, de la police scientifique et de la gestion des services de police chargés de veiller au respect des droits de l’homme, de la justice et de l’égalité.