Le directeur général de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), Fernando Arias, élu en juillet dernier à la tête de l’OIAC a choisi l’Algérie pour sa première visite à l’étranger.
A l’issue des entretiens qu’il a eus avec M. Messahel Ministre des Affaires Etrangères, M. Arias a déclaré qu’il était venu en Algérie en signe de reconnaissance de « la valeur de la diplomatie algérienne, le rôle de stabilité que ce pays a dans toute la zone Nord-Afrique et l’exemple qu’il donne au reste du monde. Je la vois aussi dans les organisations internationales comme pays de paix, de stabilité avec une sagesse pour résoudre les problèmes ».
De son côté, M. Messahel a indiqué avoir rassuré M. Arias de la coopération « pleine et entière » de l’Algérie avec l’OIAC.
« J’ai rassuré M. Arias de la coopération pleine et entière de l’Algérie avec cette organisation que nous connaissons très bien, puisque l’Algérie a largement contribué à la naissance de cette organisation », a-t-il dit.
Messahel a indiqué que M. Arias a eu l’occasion, durant son séjour, « de visiter certaines installations algériennes qui s’occupent des questions liées à l’interdiction de l’usage des armes chimiques ».
Le ministre a indiqué avoir rappelé à M. Arias que le peuple algérien avait connu les effets des armes chimiques au 19ème siècle lors de la colonisation française notamment l’utilisation du Napalm et d’autres produits chimiques durant la guerre de libération nationale (1954-1962).